Pour un grand nombre de gens, l’achat de sa résidence principale est souvent une étape essentielle de la vie. Cela ne signifie pas forcement que l’achat est la solution la plus économique pour vous. Dans cette rubrique, nous vous proposons quelques pistes de réflexion qui vous permettront de définir la solution la plus adaptée à votre projet de vie. Vous devez faire votre choix en fonction de votre situation. Ainsi, vous pouvez être sûr de prendre la bonne décision.
Pourquoi choisir de louer au lieu d’acheter ?
Pour tous les ménages, l’immobilier représente le plus gros budget. La question acheter ou louer est donc cruciale. On a tendance à se dire que « louer, c’est jeter de l’argent par la fenêtre, il est préférable d’acheter pour se créer un patrimoine ». Cela se comprend tout à fait puisque le loyer représente la majeure partie des frais. De plus, il faut tenir compte des nombreux coûts que cela implique. Si pour la location de votre logement vous avez dû passer par une agence immobilière, vous avez certainement payé des frais d’agence. Il y a aussi le dépôt de garantie que le propriétaire vous a demandé de payer afin de couvrir les travaux de réparation ou les éventuels loyers impayés. Vous devez aussi payer la taxe d’habitation chaque année. Son coût est calculé par rapport à la valeur locative du bien. Il faut également tenir compte des assurances habitation qui vous couvrent en cas d’accident, d’incendie ou de catastrophe naturelle. Alors oui, compte tenu de ces nombreuses dépenses, il est normal que vous ayez le sentiment que louer c’est jeter de l’argent par la fenêtre. Mais louer sa résidence principale peut être une excellente option à condition que vous décidiez de placer l’argent sur un produit rentable. L’idée est donc d’investir la somme que vous êtes prêt à mettre dans l’acquisition immobilière dans un produit financier.
Vaut-il mieux acheter ?
L’acquisition d’un bien immobilier implique aussi des coûts réels qu’il faut prendre en compte. Outre les dépenses qui se rapportent au crédit immobilier, de nombreuses autres dépenses sont aussi à inclure. Tout d’abord, avant de vous octroyer un prêt, les organismes financiers demandent un apport dans votre projet immobilier. Généralement, ils exigent un apport pouvant couvrir les frais de notaire et les frais de garantie au moins. Cette somme revient à 10 % du prix du bien pour un achat dans l’ancien. En clair, vous devez vous acquitter les frais de mise en place de la garantie de votre prêt et les frais de notaire avec vos épargnes. Les intérêts d’emprunts et les mensualités d’assurance sont aussi des coûts liés à l’acquisition d’un bien immobilier. En outre, vous ne devez pas négliger le coût qui se rapporte aux travaux. Si vous choisissez d’acheter un logement ancien, vous serez certainement obligé de réaliser certains travaux de rénovation. Enfin, vous serez soumis à des impôts locaux. Il s’agit de la taxe foncière et de la taxe d’habitation.
Bref, en plus du coût d’achat de votre résidence, vous devez prendre en charge des frais de notaire, des mensualités de remboursement de prêt, de la taxe foncière, des frais de garantie et d’assurance et des éventuels travaux. Toutefois, si votre bien a pris de la valeur entre l’achat et la revente, vous pouvez en tirer gros.
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